La médecine non
conventionnelle travaille essentiellement :
- Les produits naturelles et les traditions anciennes
- L’interprétation des troubles
- Le travail sur les énergies du corps
L'expression médecine
non conventionnelle désigne en Occident une grande variété de
méthodes de traitement issues de traditions parfois séculaires ou
de pratiques ayant émergé aux environs du xixe siècle, en général
avant l’avènement de la méthode scientifique. Les médecines non
conventionnelles sont pour cette raison globalement considérées
comme pseudo-scientifiques par une grande partie de la communauté
médicale.
Selon les pays, et leurs traditions
et législations, elles peuvent être répandues (Danemark,
Allemagne, Suisse, Angleterre...), tolérées (comme en France et
certains pays de tradition latine) ou bien interdites. Elles ont
souvent une vocation préventive dans un cadre de soin hors des
références de la médecine moderne.
Elles se développent en complément
ou en alternative à la médecine classique et étaient utilisées
par 20 à 50 % des populations de la communauté européenne selon
une statistique de la fin du xxe siècle.
Le terme médecine non
conventionnelle est celui retenu par la Commission européenne pour
qualifier des méthodes de soin parfois également appelées médecine
douce, médecine complémentaire, médecine naturelle, médecine
alternative, médecine parallèle ou encore médecine holistique et
dont certaines font l'objet d'une reconnaissance progressive en
Europe depuis les années 1990. La médecine conventionnelle est
généralement désignée par les tenants des médecines non
conventionnelles sous le terme de médecine allopathique.
Pour la médecine scientifique,
parler de « médecine parallèle » semble signifier qu’il y
aurait deux conceptions de la médecine impliquant deux systèmes de
soins fonctionnant indépendamment l’un de l’autre, avec le même
degré d’efficience et de scientificité : les patients auraient
donc le choix entre deux thérapeutiques qu’ils peuvent envisager
comme alternatives et concurrentes ou comme complémentaires l’une
de l’autre.
D'autre part, l’appellation «
médecine douce » semble considérer comme agressives les pratiques
de la médecine conventionnelle. En disant « médecine alternative
», on envisage ces pratiques de soins comme substitutives, donc
susceptibles de remplacer une démarche thérapeutique classique et
conventionnelle. Les sceptiques préfèreront parler de
pseudo-médecines ou pseudo-sciences afin d'éviter cet effet de
rhétorique.
Le terme « holistique » constitue
un reproche fait à la médecine conventionnelle de s'attacher à
traiter un organe, un symptôme ou une fonction précise et non le
patient dans sa globalité, ce qui s'applique aux spécialités
médicales mais pas systématiquement à la médecine en général.
Le terme « médecine complémentaire
» privilégie l’idée d’associer des traitements impliquant des
« philosophies thérapeutiques » différentes mais capables de
coopérer dans l’intérêt du malade.
Nombre de ces médecines trouvent
leur origine dans les traditions asiatiques (chinoise, indienne) et
sont liées aux philosophies et cultures de ces pays. Certains
utilisent ainsi le terme « médecine occidentale » pour désigner
la médecine conventionnelle, alors que celle-ci a également
diverses origines (notamment égyptiennes et arabes, voir Histoire de
la médecine) et pas uniquement occidentale, et par ailleurs, les
Japonais et les dignitaires chinois ont largement recours à la «
médecine occidentale ». Certaines pratiques non conventionnelles
peuvent cependant trouver leur origine dans des traditions locales
d'Occident ou encore avoir été développées dans une période
récente (cas des multiples pratiques énergétiques).
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