Encore un débat intéressant en cette période de rentrée des classes
Mais d’abord, qu’est ce qu’un pou ?
Selon la définition de Wikipédia :
Le terme de pou, qui nous vient d'un nom latin ayant le même sens, est un nom vernaculaire ambigu qui désigne avant tout, en français, un insecte parasite de l'homme, Pediculus humanus qui donne la pédiculose. À partir de ce sens premier, il a été utilisé pour faire référence à de très nombreux animaux de taille variable et d'appartenances zoologiques variées, mais dont la caractéristique la plus fréquente est qu'il s'agit d'arthropodes - insectes ou crustacés - ectoparasites d'animaux ou de plantes.
Lorsqu'il est employé seul, sans autre qualificatif, le mot désigne systématiquement les poux de l'homme, espèces hématophages susceptibles d'occasionner de véritables désagréments, voire des maladies, pédiculoses ou phtiriases.
De longue date, les auteurs ont remarqué la coexistence de trois formes de poux humains :
le pou du pubis - l'espèce Pthirus pubis
le pou de tête - la sous-espèce Pediculus humanus capitis
le pou de corps - la sous-espèce Pediculus humanus humanus
Le premier peut causer la phtiriase et les deux autres une pédiculose.
L'une de ces formes de poux est nettement distincte à la fois sur le plan morphologique et écologique, vivant essentiellement dans la région pubienne et périanale. Elle était déjà connue sous le nom de « pou du pubis » à l'époque de Rabelais mais a très tôt reçu en français un nom vernaculaire particulier, le « morpion », puisque ce terme figure dans le Dictionnaire de l'Académie française dès 1694.
La distinction entre les deux autres formes est autrement plus subtile puisqu'elle ne repose pas sur des critères morphologiques évidents, mais sur la localisation : le « pou de tête » (Pediculus humanus capitis) ne vit que sur le cuir chevelu où il se nourrit et les cheveux où il pond, alors que le « pou de corps » (Pediculus humanus corporis) s'alimente sur le reste du corps et vit par ailleurs dans les plis de vêtements peu ou pas lavés.
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Les zoologistes les ont affectés d'une nomenclature à trois noms habituellement réservée aux sous-espèces, mais la question de savoir s'il s'agit d'espèces à part entière, de sous-espèces ou d'autre chose continuait de faire débat jusqu'à l'apparition d'études moléculaires récentes sur ce sujet qui montrent que l'homme a commencé à perdre les poils de son corps il y a 2 millions d'années. En effet, Pediculus humanus corporis dérive directement de la prolifération de Pediculus humanus capitis comme le montre la biologie du pou, les deux sous-espèces ayant commencé à diverger il y a plus de 72 000 ans.
C'est en tout cas à l'ensemble de ces deux formes de Pediculus humanus que l'on réserve très généralement l'appellation de « pou » au sens strict.
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