L’origine de la
psychothérapie existentielle peut être tracée jusqu'à la
philosophie des Athéniens, par exemple dans les travaux de Socrate,
Platon et Aristote.
Le vrai départ de
l’analyse existentielle en psychothérapie toutefois est marqué
par le travail au début du xxe siècle de Karl Jaspers en Allemagne
(1951, 1963, 1964) l’influence des philosophes phénoménologiques
Husserl (1913,1929) et Heidegger (1927) et aussi de l’existentialisme
de Jean-Paul Sartre (1939,1943), mais surtout du travail en santé
mentale des psychiatres suisses Ludwig Binswanger (1946, 1963) et
Medard Boss (1957, 1962, 1979, 1988).
Tous ont tenté de comprendre la
condition humaine et de mettre en valeur la lutte existentielle
quotidienne qui nécessairement et inévitablement amène des
difficultés d’adaptation et de compréhension.
Il y a beaucoup d’intérêt
contemporain pour une reprise moderne de l’analyse existentielle,
basé par exemple sur le travail de Frankl (1946, 1955, 1967), May
(1958, 1969, 1983), Laing (1960, 1961, 1967), Szasz (1961, 1965,
1992) Irvin D. Yalom (1980, 1989) et van Deurzen (1988, 1997, 2002,
2007).
Toutefois cette évolution
thérapeutique n’a pas encore été intégrée dans la
psychothérapie clinique en France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire