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vendredi 22 février 2013

Reportage : Le nouvel ordre mondial




On entend souvent parler du Nouvel Ordre Mondial.

Il existe plusieurs théories du complot utilisant la formule « nouvel ordre mondial » (qu'elles désignent par l'acronyme NWO, ou NOM en français). Elles dénoncent un projet de domination planétaire, à travers des institutions prétendument démocratiques, des institutions non gouvernementales ou bien des régimes totalitaires.

Mais qu’en est-il ?

Le nouvel ordre mondial est un concept géopolitique de l'immédiat après-guerre froide.

L'expression désigne alors l'alignement idéologique et politique des gouvernements et organismes mondiaux vers une certaine unipolarité, incarnée par les États-Unis. Depuis lors, elle est réemployée dans d'autres contextes où il est diversement question de consolider une gouvernance mondiale (en matière financière ou environnementale, par exemple). Étant donnés l'échelle envisagée et la complexité des problématiques, cela pose la question de la démocratie compte tenu de l'éloignement géographique des dirigeants et de la technicité des sujets.

L'usage de la désinformation en démocratie sépare encore plus les dirigeants des dirigés et suscite parfois une méfiance généralisée à l'égard des dirigeants. Plusieurs théories conspirationnistes utilisent ainsi la formule « nouvel ordre mondial », parfois mentionné par son acronyme NOM (NWO en anglais). Elle désigne la prise de contrôle de l'économie mondiale par les élites conspirantes, notamment de la finance. Les théories les plus alarmistes prédisent la mise en place de régimes totalitaires dans les pays démocratiques. Certaines théories donnent un rôle prépondérant à la franc-maçonnerie, avec des tons antimaçonniques.

Les tenants de la « théorie de l'empire global » considèrent les événements politico-économiques internationaux survenus depuis 1989 comme témoins de la transition de l'humanité vers un « empire global », qui dans un premier temps correspondrait à un ordre mondial polarisé autour d'une seule puissance : les États-Unis. Cette théorie est soutenue par le philosophe Francis Fukuyama et des plans géostratégiques ont été développés dans ce sens par le politologue Zbigniew Brzeziński, conseiller à la sécurité nationale du président américain Jimmy Carter.

Pour maintenir leur hégémonie et devancer la prééminence de rivaux comme la Chine, la Russie ou le Japon, Brzezinski estime que les États-Unis devront s'allier avec l'Europe pour dominer l'Eurasie en cooptant ou en contrôlant ses élites. Pour cela, les États-Unis ont besoin d'un partenaire européen, mais comme l'Europe est trop divisée, Brzezinski est partisan d'une coopération étroite entre les trois pays d'envergure mondiale d'Europe : le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne. La suprématie sur l'Eurasie est stratégique parce qu'elle contient les 3/4 des ressources naturelles en matière d'énergie et représente 60 % du PIB mondial et le contrôle de l'Asie centrale est un des principaux objectifs. Par ailleurs, il explique qu'il n'est pas possible d'arriver à un consensus international, sauf dans le cas de la « perception d'une menace extérieure directe et massive ».

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