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jeudi 1 septembre 2011
Surpoids et quand même sous-alimenté
Lorsque nous entendons qu’un individu est sous-alimenté, la plupart d’entre nous s’imaginent une personne affamée – un brin d’individu qui semble simplement dépérir. Les gens qui manquent de calories et de nutriments adéquats sont certainement sous-alimentés, mais la malnutrition peut exister même si les calories sont en abondance – il suffit d’un peu trop de nourriture ayant une valeur nutritionnelle pauvre.
Alors voici un nouveau mot à ajouter à votre vocabulaire: “malnubésité’’.
L’association des mots malnutrition et obésité ressemble à un conflit de termes, pourtant, la malnubésité est un fait bien réel – beaucoup d’entre nous sont en surpoids et sous-alimentés.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Nous devons nous tourner vers l’histoire de notre évolution pour obtenir une explication. Nos ancêtres préhistoriques avaient besoin de grandes quantités de nourriture afin de couvrir leurs besoins en calories.
D’une part, ils étaient extrêmement actifs – brûlant plusieurs milliers de calories par jour dans leur constante quête de nourriture. Et leur régime riche en végétaux ne contenait pas d’abondantes sources de concentrés caloriques – entendez par là graisses et sucres ajoutés – comme de nos jours.
Nos ancêtres devaient également manger beaucoup d’aliments végétaux afin d’obtenir les vitamines et antioxydants que leur corps ne fabriquait pas. Si notre organisme était obligé de produire ses propres vitamines, ce processus serait trop coûteux en terme de calories. L’homme a donc été fait pour puiser ses vitamines dans son régime alimentaire – plutôt que de dépenser de l’énergie pour les fabriquer – afin qu’un plus grand nombres de calories puissent être bien mieux utilisées pour alimenter les cerveaux avides d’énergie.
L’évolution humaine a dû alors créer un moyen de nous encourager à fortement consommer des aliments caloriques et savoureux, afin de nous garantir un apport satisfaisant de nutriments et d’énergie. Nous avons ainsi développé un système sophistiqué de récompense – dans lequel la libération dans le cerveau, des substances chimiques du bien-être est stimulée par les aliments riches en calories, nous incitant à en consommer plus.
En d’autres mots, nous sommes câblés – et récompensés – pour ingérer les aliments qui nous apportent le plus de calories par bouchée, et nous assurer que nous obtiendrons tous les nutriments dont nous avons besoin. Cela est acceptable si vous vivez dans un environnement pourvu d’aliments végétaux et de protéines pauvres en graisses. En fait, il est difficile de se suralimenter avec un tel régime, car ici, l’apport en fibres et en protéines est substantiel.
Mais dans le monde moderne, notre apport de nourriture est surchargé par des aliments hautement transformés, riches en calories, et appétissants, mais pauvres en nutriments essentiels. Et puisque nous possédons cette voie nerveuse qui nous encourage à consommer ces aliments – et nous récompense même pour cela – nous sommes plus qu’heureux de nous soumettre.
Par conséquent, nombreux sont ceux qui deviennent à la fois suralimentés et sous-alimentés. Avec un régime dont les propriétés sont un excès de calories et une pénurie de vitamines, minéraux et antioxydants, notre santé s’apprête à souffrir. Faire quelques excès est une chose, mais la malnubésité encourage les graisses à se loger là où elles ne devraient normalement pas se trouver – entourant ainsi les organes vitaux, comme le foie ou le pancréas, forçant alors leur chemin à l’intérieur des cellules et affectant considérablement le fonctionnement de ces organes.
Nous sommes faits pour être incroyablement actifs, mais nos besoins en calories, comparés à ceux de nos ancêtres, ne leur arrivent pas à la cheville. Beaucoup d’entre nous travaillent dans des situations qui ne demandent que peu de mouvements. Nous sommes également faits pour consommer autant d’aliments de grande qualité que la nature peut nous fournir, mais nous vivons dans ce qu’on appelle un environnement ‘obésogénique’– nous sommes entourés d’aliments faciles à obtenir, hautement transformés, et riches en protéines.
Cette incohérence entre notre génétique et notre mode de vie nous mène à ce paradoxe de la malnutrition associée à l’obésité. Nous sommes exactement à l’opposé de là où nous sommes supposés être. Nous devrions puiser les protéines dans un grand nombre d’aliments végétaux et compter sur les protéines qui maximisent la qualité nutrionnelle pour un coût raisonnable en calories.
Et nous devons aussi nous lever du canapé. La plupart d’entre nous ne brûlent pas 6000 calories par jour – mais mangent sûrement comme si c’était le cas.
Ecrit par Susan Bowerman, MS, RD, CSSD. Susan est une consultante rémunérée chez Herbalife
Document fourni par Céline Schuiten, Thérapeute Coach Forme et Bien-Être et distributrice indépendante Herbalife qui vous propose un bilan forme et bien-être gratuit pendant le mois de septembre au centre Savoir & Vivre, situé Chaussée d’Alsemberg, 610 à 1180 Bruxelles.
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